3C, 3M, 5M, 5 Pourquoi ?, 5S, 6 Sigma, 7 Gaspillages, 80/20, 8D, A3, ABC, AMDEC, Andon, ASIT, Audits, Autocontrôle, Balanced ScoreCard, Brainstorming, CEDAC, Cellule, Check lists, Critical To Quality, Diagramme Causes-effets, FIFO, FMECA, Gage R&R, Graphiques - Diagrammes, HACCP, Histogramme, Hoshin kanri, Ishikawa, Kaizen, Kanban, Kano (matrice de), Kosu, Logigramme, Mind mapping, MODAPTS, MSP - SPC, Pareto, Pareto - Ishikawa, PDCA, Poka-Yoke, QQOQCCP, SIPOC, SMED, Takt time, Value Stream Mapping
Cet outil est issu du Toyota Production System et de cette philosophie qu'est le Toyota Way.
Il s'inscrit dans le Kaizen ou démarche d'amélioration continue (sans rupture).
La croissance harmonieuse de l'entreprise demande de la part de tout le monde : Considération / Communication / Coopération
Mais toute entreprise doit innovée pour survivre. Cette innovation s'effectue en sollicitant de la part de tout l'effectif : Challenge / Créativité / Courage.
Cet outil rappelle une fois de plus la nécessité d'impliquer tout le monde dans la démarche d'amélioration.
Il a l'avantage de rappeler quelques règles indispensables au bon déroulement de cette démarche.
Chasser les gaspillages reste l'idée de base du Toyota Production System et donc du Lean manufacturing.
Cette classification permet d'atteindre les sources de gaspillages plus facilement.
MUDA
gachis, pertes
MURA
irrégularité
MURI
excès, difficulté, surcharge
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Il s'agit d'une méthode très puissante pour déterminer les causes d'un dysfonctionnement, d'une non conformité. Elle se pratique en groupe, en équipe pluridisciplinaire. Elle peut se pratiquer en réunion (pour les débutants) ou sur le terrain (mais nécessite une discipline : peu de personnes et un environnement favorable (peu de bruit, accessibilité des matériels et sécurité assurée).
Cette méthode se découpe en 3 phases :
Dans la première, il s'agit de déterminer quelles sont les causes potentielles du dysfonctionnement en les scindant en 6 catégories :
* Matière première (quelles sont les causes potentielles provenant de la matière première qui peuvent causer le dysfonctionnement)
* Méthode (quelles sont les causes potentielles provenant de la méthode qui peuvent causer le dysfonctionnement)
* Main d'œuvre
* Milieu
* Machine ou Matériel
* Mesure : ce 6eme 'M' a été créé il y a peu car il représente une source importante de dysfonctionnement.
il s'agit ici d'une phase non critique (brainstorming), chacun apporte ses idées, son sentiment sur les causes qui lui semblent pertinentes qu'il ait ou non des preuves tangibles.
Dans la seconde, on va chercher à hiérarchiser ses causes potentielles en apportant des éléments tangibles qui confirment ou infirment les hypothèses posées lors de la première phase. Cela permet d'extraire les causes probables.
La troisième phase est la définition des actions permettant d'éliminer les causes probables en mesurant l'impact de ces solutions.
Cette démarche peut être bouclée jusqu'à ce que les causes soient trouvées et éliminées (si lors du premier bouclage l'identification des causes n'a abouti qu'à l'élimination de causes probables).
Cette méthode est puissante mais elle nécessite de la persévérance, on n'aboutit pas forcément au résultat escompté du premier coup. Il est donc important que l'animateur se charge de tirer les points positifs de la démarche à chaque instant. Cette démarche est complétée par le Diagramme d'Ishikawa.
Un exemple vaut mieux que de longues explications :
#1 Pourquoi la machine est en panne ?
Parce qu'il y eu une surtension électrique
#2 Pourquoi cette surtension électrique ?
Parce que l'arbre d'entraînement forçait
#3 Pourquoi l'arbre forçait ?
Parce qu'il n'était pas assez lubrifié
#4 Pourquoi n'était-il pas assez lubrifié ?
Parce qu'il n'y avait plus de graisse dans le carter
#5 Pourquoi n'y avait-il plus de graisse ?
Parce que le carter fuit => Voici la véritable source du problème
Ceci permet de s'attaquer à la source du problème (et non pas à ses symptômes).
Le 5 Pourquoi s'utilise après le 5M/6M.
MODALITES
S1 - SEIRI : Organiser Trier
S2 - SEITON : Ranger
S3 - SEISO : Rendre propre
S4 - SEIKETSU : Standardiser
S5 - SHITSUKE : Maintenir
QU'EST-CE QUE LE 6 SIGMA ?
CONCILIER PLUSIEURS OBJECTIFS
3 PRINCIPES
VARIABILITE
SIGMA
VISER LE 6 SIGMA ?
6 Sigma (bon à 99,99966%)
1 coupure électrique tous les 7 mois
1,7 opérations à problème par semaine
1 atterrissage raté tous les 5 ans
63504 factures incorrectes par an
7 bagages égarés par heure
3,8 Sigma (bon à 99%)
1 coupure électrique de 1h3/4 par semaine
5000 opérations à problèmes par semaine
2 atterrissages ratés par jour
480000 factures incorrectes par jour
20000 bagages égarés par heure
LA DEMARCHE
1 - Définir : définir le projet, le problème
2 - Mesurer : Décrire la situation actuelle
3 - Analyser : analyser les causes et les données
4 - Améliorer : Mettre en place les solutions ou améliorer
5 - Surveiller : surveillance et évaluations des résultats obtenus
LE PLUS DE CETTE METHODE
ORGANISATION 6 SIGMA
MANAGEMENT 6 SIGMA
GAINS ATTENDUS
ETENDUE & PERSPECTIVE
SURPRODUCTION
TEMPS D'ATTENTE
TRANSPORTS
STOCKS INUTILES
PROCESSUS DE FABRICATION
MOUVEMENTS INUTILES
DEFAUTS DE FABRICATIONS
Un 8ème gaspillage a été ajouté (mais non issu du Toyota Production system, qui l'inclut dans ses fondations) : la sous-utilisation du potentiel humain.
Il s'agit d'une méthode intégrée dans la démarche d'amélioration continue (PDCA). Elle est constituée de 8 actions (8 Do).
D1 : CONSTITUER L'EQUIPE 8D
D2 : DECRIRE LE SUJET
D3 : IDENTIFIER LES ACTIONS IMMEDIATES
D4 : DETERMINER LES CAUSES RACINES
D5 : DETERMINER LES ACTIONS CORRECTIVES ET PREVENTIVES
D6 : PLAN D'ACTIONS CORRECTIVES PERMANENTES
D7 : EVITER LE RENOUVELLEMENT
D8 : FELICITER L'EQUIPE
La norme EN9136 décrit le 9S, qui est un 8D auquel est ajouté une étape amont, la même que la 3ème étape du 8D. On peut donc dire que 9S = D3 + 8D.
= FMECA : Failure Modes Effects and Criticality Analysis
C'est un outil issu du Toyota Production System. Il s'agit du système d'information entre opérateurs et personnel encadrant pour signaler les non conformités, les difficultés.
Exemples : fil le long d'une chaîne de montage, feu tricolore au-dessus d'une machine, écran de supervision de la production de service.
Il aide le personnel encadrant dans :
L'APQP pour Advanced Product Quality Planning, ou Planification Avancée de la Qualité du Produit, est un processus structuré utilisé dans le domaine de la gestion de la qualité pour assurer la réussite :
Il s'agit d'une méthodologie clé dans le cadre de l'excellence opérationnelle, visant à minimiser les risques et à garantir la satisfaction du client tout au long du cycle de vie d'un produit/service.
Objectifs de l'APQP :
Les 5 Phases de l'APQP :
Quelques outils utilisés dans l'APQP :
Collaboration pluridisciplinaire :
L'APQP est basé sur la collaboration entre les équipes de conception, d'ingénierie, de production et de contrôle qualité tout au long du processus APQP.
Avantages de l'APQP :
L'APQP joue un rôle crucial dans l'atteinte de l'excellence opérationnelle en éliminant les erreurs dès les premières phases du développement. Cela se traduit par des produits/services de meilleure qualité, une satisfaction client accrue et une optimisation des processus de fabrication.
Objectif : maîtrise de la qualité à la source de la production :
– Détecter le défaut dès qu’il se produit
– Ne pas laisser passer une pièce non conforme
Nécessite une documentation claire et visuelle près des postes de travail : Instructions de travail, Gammes de contrôle, Fiches de risque, Défauthèque, ...
Démarche : plan de surveillance (control plan)
Ce modèle de tableau de bord stratégique s'appuie sur 4 axes (décrits par le schéma) :
Le BSC s'intègre parfaitement au Lean : s'appuyer sur les ressources humaines pour améliorer les performances financières de l'entreprise à long terme.
Ce tableau de bord équilibré et prospectif se met en place en 3 étapes :
= Diagramme causes-effet avec des cartes -
DEFINITION
DEMARCHE
PRINCIPE DU CEDAC
= Premier Entré, Premier sorti
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Il s'agit toujours d'utiliser les matières premières, équipements, consommables dans l'ordre de vétusté.
Cela doit permettre d'éviter d'avoir des stocks dormants de produits anciens qui finalement perdent toute utilité car ils ont dépassé leur date limite d'utilisation ou ont été choqués ou abîmés.
De plus, d'un point de vue comptable il est obligatoire de déprécier les stocks anciens (ce qui est logique au vu de ce qui est écrit ci-dessus).
Cela s'intègre dans la démarche de chasse aux gaspillages.
Méthode d'analyse des risques issue de l'AMDEC, contenant 7 principes et 14 étapes de mise en place.
Danger : toute éventualité inacceptable pour le produit ou le consommateur susceptible de causer un dommage :
* Microbiologique
* Chimique
* Physique
HACCP - 7 Principes
1. Identifier les dangers, évaluer leur probabilité, identifier les mesures préventives
2. Déterminer les CCP par étape de production
3. Etablir les limites critiques pour assurer la maîtrise des CCP
4. Etablir un système de surveillance
5. Etablir les actions correctives en cas de dérive
6. Etablir les procédures de vérification
7. Etablir un système documentaire
HACCP - Mise en place = 14 étapes
1. Constitution de l'équipe HACCP
2. Définition du champ d'étude
3. Description du produit
4. Identifier l'utilisation attendue
5. Elaborer le diagramme de fabrication
6. Vérification sur le site du diagramme de fabrication
7. Analyse des dangers
8. Mesures préventives
9. Identifier les CCP
10. Limites critiques
11. Système de surveillance
12. Actions correctives
13. Procédures de vérification
14. Système de documentation et revue HACCP
1/ Constituer l'équipe HACCP
* Structure fonctionnelle pluri disciplinaire
* Personnel ayant connaissances et expérience du produit
2/ Définition du champ d'étude
* Couple produit / procédé
* Nature des dangers : microbiologiques et/ou chimiques et/ou physiques
3/ Description du produit
* Matières premières
* Ingrédients
* Caractéristiques
* Données : volume, forme, structure, texture, composition, préparation et traitements subis, caractéristiques physico chimiques (Aw, pH, conservateurs), conditionnement, emballage, stockage, distribution, durée de vie attendue, .
4/ Identifier l'utilisation attendue
* durabilité, instructions pour utilisation
* Utilisations prévues
5/ Elaborer le diagramme de fabrication
* Procédés
* Équipements
* Milieu
6/ Vérification sur le site du diagramme de fabrication
* Comparer diagramme / opérations
* Modifier si nécessaire
7/ Analyse des dangers
* Microbiologiques
* Chimiques
* Physiques
8/ Mesures préventives
= actions requises pour éliminer ou réduire le danger
* Impact sur le produit
* Fréquence d'apparition
9/ Identifier les CCP
* CCP : point critique pour la maîtrise
* Utiliser l'arbre de décision
10/ Limites critiques
* Établies pour chaque mesure préventive
* Parfois plusieurs limites pour une mesure
* Mesures : température, temps, humidité, pH, Aw
11/ Système de surveillance
= ensemble des méthodes, moyens et documents nécessaires pour assurer la maîtrise des CCP
12/ Actions correctives
= actions immédiatement entreprises en cas de perte ou absence de maîtrise d'un CCP
13/ Procédures de vérification
= méthodes et moyens pour s'assurer que le système HACCP fonctionne effectivement et qu'il répond aux exigences relatives à la sécurité du produit
14/ Système de documentation et revue HACCP
* Procédures
* Instructions
* Enregistrements
Mesures préventives en place ; Etape réduisant ou éliminant le danger ; Prévention nécessaire à cette étape ; Modifier l'étape ; Contamination possible ; Etape ultérieure pouvant éliminer le danger
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Cette démarche complète la démarche 6M et apporte une dimension graphique supplémentaire.
On place une sorte d'arbre ou d'arrête de poisson, chaque branche étant un des 6M. Le tronc allant vers le dysfonctionnement que l'on souhaite éliminer.
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Sans entrer dans le détail historique du développement de ces normes, voici un petit résumé de leur objectif et de leur contenu.
ISO 9001, voilà un terme bien barbare qui effraie bon nombre de dirigeants d'entreprises quand il s'agit de mettre en œuvre la démarche ce qui leur est parfois demandé par le client (pour entamer ou continuer une relation) ou le législateur (pour pouvoir démarrer ou continuer l'exploitation). Le dirigeant peut aussi mettre en œuvre la démarche dans le seul but d'améliorer l'efficacité de son entreprise vis-à-vis de ses clients.
Voilà de quoi démystifier cette norme :
La mise en place d'une démarche ISO 9001 doit être un engagement fort de la direction de l'entreprise et est une condition sine qua non de la réussite de la mise en place. La mise en place se conclut par un audit de certification réalisé par un organisme certificateur (TUV, AFAQ, LLOYDS, SGS,...) qui attribue ou non le certificat.
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Même constat que pour la norme ISO9001 : elle rebute et effraie lorsque les dirigeants veulent se lancer dans la démarche.
Mais comme pour la norme ISO9001 voilà de quoi se rassurer :
Plus qu'un outil, le Kaizen est la représentation philosophique de l'amélioration continue dans le Lean. Vous améliorez vos processus, pas à pas, continuellement, de façon pérenne.
Définition
=> Changer pour le mieux
Pourquoi le kaizen ?
3 types de kaizen
=> Mener les trois en même temps
Cet outil issu du Juste-à-temps permet l'ordonnancement décentralisé (sur le terrain) d'un flux de production tiré par l'aval.
Outils d'origine japonaise, Kanban signifie "carton, étiquette, fiche". Il est également un élément important du management visuel.
Le Kanban est un outil flexible qui permet :
Basé sur le principe "production = demande", il facilite la circulation :
Au départ conçu pour gérer un petit nombre de références, il peut désormais être utilisé quelque soit le nombre de références grâce à l'informatique.
Le kanban est donc une fiche qui suit le produit. Il réalise un Parcours Kanban dont la " distance " est basée sur des boucles Kanban.
Le Kanban est placé sur un container plein de pièces B au poste amont. Lorsque le poste aval a besoin de pièces B, il prend le container plein avec le Kanban. Arrivé au poste aval, le Kanban est alors retiré du container et est placé sur le planning du poste amont. De ce fait, lorsqu'un Kanban est sur le planning, cela signifie qu'un container de pièces a été entamé. Si les Kanbans sur le planning atteignent l'indicateur vert, les Kanbans se transforment en Ordre de Fabrication pour le poste amont. Si les Kanbans sur le planning atteignent l'indicateur rouge, la fabrication devient urgente.
Ce réapprovisionnement est calculé à l'aide des boucles Kanbans, uniquement en fonction du besoin du poste aval.
Il existe plusieurs modes de calcul de la taille des boucles Kanbans. Vous pouvez même la déterminer de façon intuitive ou expérimentale.
Vous devez tout d'abord récupérer les données indispensables à ce calcul :
* taille du lot fabriqué
* délai de réapprovisionnement
* quantité de sécurité
* modalité de conditionnement (containers, caisses, palettes, ...)
Une donnée indispensable est la Consommation moyenne journalière, que vous devez calculer à partir de votre consommation mensuelle, de vos besoins bruts ou toute autre information de votre plan de production.
Calcul 1 :
nombre de kanbans = seuil minimum + lot de fabrication = ( délai de réaction x consommation moyenne journalière ) + lot de fabrication
Calcul 2 :
nombre de kanbans = ((consommation moyenne journalière x durée de stock souhaitée) + en-cours) / quantité de produits par conditionnement
Calcul 3 :
nombre de kanbans = [(consommation moyenne journalière (temps de réponse + sécurité) / nombre de pièces par conteneur] + [lot de fabrication / nombre de pièces par conteneur]
•Nhp = Nombre pièces bonnes / heure / personne
Ou
•Kosu = Personne x heure / Nombre pièces bonnes
•Favoriser l’amélioration continue
•Diminuer la main d’œuvre directe
•Réduire le kosu :
–Améliorer la qualité (pièces bonnes)
–Améliorer la fiabilité du matériel
(article rédigé par José Perut)
•Origine
– La Méthode MODAPTS a été mise au point par des ingénieurs australiens après des milliers d’études et recensement des temps sur des opérations effectuées quotidiennement par des travailleurs dans des tâches différentes aussi bien administratives que dans le cadre de la production industrielle.
– Ces études, menées durant des années, ont établi les bases et les principes de la méthode MODAPTS.
•Utilisation
– Equilibrage de postes de travail
– Etudes de coûts main d’œuvre
– Améliorations et productivité
– Détermination de capacités
– Détermination de performances par rapport un standard
L’analyse se déroule en trois phases :
–Quel type d’activité terminale (saisie, dépose) ?
–Amplitude du mouvement ?
–Activité annexe ?
•Les activités terminales ne peuvent être que des saisies ou des déposes. Une saisie est obligatoirement suivie d’une dépose.
•En effet, si l’exécutant prend en main un élément quelconque il va obligatoirement le déposer quelque part dans sa zone d’activité.
•La difficulté de la saisie est également à prendre en compte. Si l’opération est plus ou moins difficile suivant l’environnement de l’objet à saisir.
• Nous considérons que les conditions d’étude sont les suivantes :
– Temps et allure d’exécution normaux (100%)
– La personne effectuant la tâche est expérimentée
– Taille et masse de l’exécutant normales (1,72 m / 70 kg)
– Confortablement installé pour effectuer son travail
– Sans aucun stress indépendant de la tâche à effectuer
• Règles :
– L’opérateur effectue le travail demandé tous les jours avec des petites différences d’allure mais un mode opératoire identique.
– C’est la moyenne des temps d’exécution de la tâche qui est représentée par l’étude MODAPTS.
L’analyse se déroule en trois phases :
–Quel type d’activité terminale (saisie, dépose) ?
–Amplitude du mouvement ?
–Activité annexe ?
•Les activités terminales ne peuvent être que des saisies ou des déposes. Une saisie est obligatoirement suivie d’une dépose.
•En effet, si l’exécutant prend en main un élément quelconque il va obligatoirement le déposer quelque part dans sa zone d’activité.
•La difficulté de la saisie est également à prendre en compte. Si l’opération est plus ou moins difficile suivant l’environnement de l’objet à saisir.
Les activités terminales de saisie sont désignées par une lettre, (G= to get) et un niveau de difficulté de 0 à 3 :
–0 : Saisie facile sans obstacle d’aucune nature (toucher un bouton de commande)
–1 : Saisie avec préhension d’un objet sans difficulté de saisie (saisir un stylo sur un bureau)
–3 : Saisie orientée avec sélection d’objet (saisir une vis dans une boîte)
Les activités terminales de dépose sont désignées par une lettre, (P= to put) et un niveau de difficulté de 1 à 5 :
–0 : Dépose sans aucun contrôle (déposer un stylo sur un bureau)
–1 : Dépose orientée suivant au moins un axe (déposer un élément dans une boîte)
–5 : Dépose avec contrôle de position (mettre en place un capuchon de stylo sur ce dernier)
L’amplitude du mouvement dépend de la distance à laquelle est située l’élément en question à saisir ou à déposer.
Un certain nombre d’activités annexes ont été prédéfinies par la méthode, mais d’autres peuvent l’être par l’utilisateur et codées par lui, toute une bibliothèque peut ainsi être montée et utilisée en fonction des besoins :
– ouverture d’un carton
– ouverture d’une enveloppe
– remplissage d’une étiquette
– prise d’une mesure sur une pièce
(Load)Transport de charges
Si en cours d’opération un transport ou prise en main de charge est nécessaire, par tranche de 4 kg nous attribuons un facteur L1, c’est à dire si l’opérateur transporte d’un point à un autre une charge de 12 kg un facteur 3L1 lui sera attribué pendant toutes les opérations pendant lesquelles il porte cette charge.
(Eyes) Déplacement du regard ou lecture
Utilisée principalement dans les opérations de lecture chaque fois que l’opérateur doit prendre une information visuelle, n’inclus pas la décision, c’est le cas quand ce dernier vérifie l’état d’un voyant d’alarme par exemple, souvent utilisé avec l’activité annexe suivante. D’autres extensions pour cette activité on été définies
(Decision) : Prise de décision binaire
Utilisé souvent avec le précédent après contrôle d’une information binaire (voyant) pour décider si l’état est conforme ou non conforme. Une décision complexe, par exemple la lecture d’une mesure sur un appareil de contrôle peut faire l’objet de plusieurs E2D3.
(Walk) Déplacements de l’opérateur
•Utilisé chaque fois que l’opérateur se déplace, un pas ou une rotation de tronc valent un W5.
•Attention ! En cas de déplacement avec charge ou traction d’un chariot ne pas oublier que les pas sont plus petits !
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
La méthode ABC ou Diagramme de Pareto ou méthode 80/20 est un puissant outil de décision.
Voici une représentation classique du diagramme de Pareto. En y ajoutant une courbe de cumulation, on visualise le 80/20 et les 3 segments ABC.
On constate que 20% des causes représentent 80% des défauts (voir Ishikawa).
Associé à la méthode 6M, cet outil vous permet de choisir les causes auxquelles vous devez vous attaquer.
Dans une démarche Lean Six Sigma, vous allez devoir résoudre de nombreux dysfonctionnements. Utilisez les statistiques descriptives pour classifier les problèmes.
Combinez deux outils pour remonter aux causes racines des problèmes :
Pour remonter encore plus près des causes racines du problème, vous pouvez utiliser le 5 pourquoi au niveau de chaque M. Le problème est alors beaucoup plus simple à résoudre (que si vous vous étiez attaqué aux causes symptomatiques).
(Article rédigé par Raphaël Jaumotte)
Poka-yoke (littéralement 'à l'épreuve des erreurs') :
QUI : Exécutant, responsable, victime, ...
QUOI : Objet
Où : Lieu
QUAND : Date, fréquence, ...
COMMENT : Moyens, circonstances, ...
COMBIEN : Quantité, durée, .
POURQUOI : -
Changement d’outils en moins de dix minutes
• Le changement rapide de série est un élément capital pour aller vers le Juste-A-Temps
• Cette méthode permet de réduire les temps d’arrêt pour passer d’une fabrication à une autre
Combien dois-je produire ? Quand ? Le takt time (outils issu du Just-à-temps) va vous aider à répondre à ces questions.
Définition du takt time : temps accordé à la production pour répondre aux exigences du client en termes de quantité et de délai.
Il faut donc connaître la quantité de produits à fabriquer pour répondre aux besoins des clients.
Takt time = Temps d'ouverture (min) / Demande client (unités)
Exemple :
Le takt time facilite le lissage de la production (voir Heijunka) en donnant un rythme précis.
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